« Vraiment inquiétant » : Cinq pays vont tester la carte de vaccination européenne

La Belgique, l’Allemagne, la Grèce, la Lettonie et le Portugal vont tester la nouvelle carte de vaccination dans divers formats, y compris des cartes imprimées, des copies envoyées par courrier et des versions numériques pour smartphones.

Les critiques l’ont qualifiée de « menace directe pour la liberté ».

Cinq pays de l’Union européenne (UE) piloteront en septembre la nouvelle carte de vaccination européenne (EVC), qui « vise à responsabiliser les individus en consolidant toutes leurs données de vaccination en un seul endroit facilement accessible ».

Selon Vaccines Today, ce programme pilote marque une étape vers le déploiement à l’échelle du continent de cette carte.

La Belgique, l’Allemagne, la Grèce, la Lettonie et le Portugal testeront la nouvelle carte sous différentes formes, y compris des cartes imprimées, des copies envoyées par courrier et des versions numériques pour smartphones.

Le programme vise à « ouvrir la voie à d’autres pays en harmonisant la terminologie vaccinale, en développant une syntaxe commune, en assurant l’adaptabilité dans différents contextes de soins de santé et en affinant les plans de mise en œuvre de l’EVC », rapporte Vaccines Today.

Les plans seront rendus publics en 2026, « étendant le système EVC au-delà des phases pilotes et permettant une adoption large dans tous les États membres de l’UE ».

Selon Vaccines Today, le programme EVC cherche à tirer parti « des leçons tirées de la pandémie de COVID-19 » et à favoriser « l’innovation dans la gestion des vaccinations », dans le but de « franchir des étapes cruciales vers un avenir plus résilient et sécurisé sur le plan sanitaire ».

L’EVC est basé sur le Réseau Mondial de Certification de Santé Numérique (GDHCN) de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). L’UE et l’OMS ont co-lancé le GDHCN en juin 2023 pour promouvoir un passeport vaccinal numérique interopérable à l’échelle mondiale, basé sur le certificat de santé numérique de l’UE lancé pendant la pandémie.

Vaccines Today a décrit le GDHCN comme une « méthode centrée sur le citoyen pour stocker et partager des données », plutôt qu’un système qui repose « uniquement sur les systèmes de santé publique ».

La Grèce a été le premier pays européen à proposer la mise en œuvre d’un passeport vaccinal, qui a finalement été adopté sous le nom de « Green Pass » de l’UE. La Grèce est également devenue le premier État membre de l’UE à adopter un « passeport Covid » numérique.

L’Université de Crète en Grèce coordonne le projet EVC aux côtés de 14 partenaires de neuf pays, avec un financement de 6,75 millions d’euros (7,3 millions de dollars) provenant du programme EU4Health de la Commission européenne (CE). La CE est l’organe exécutif de l’UE.

Menace directe pour notre liberté

Des experts interrogés par The Defender ont déclaré que les plans pour l’EVC constituent une menace directe pour la liberté personnelle et la liberté de santé ainsi que pour la souveraineté nationale.

Le Dr David Bell, médecin de santé publique, consultant en biotechnologie et ancien directeur des technologies de la santé mondiale au Global Good Fund d’Intellectual Ventures, a déclaré :

« La carte de vaccination proposée reflète un effort croissant pour utiliser les outils de santé publique comme un moyen de concentrer la richesse et de contrôler les populations. Cela rappelle fortement les approches adoptées dans certaines parties de l’Europe avant la Seconde Guerre mondiale, et sert essentiellement un but similaire : exclure les individus qui ne suivent pas les instructions gouvernementales de la société.

L’essai en Europe est une étape évidente après l’élargissement récent de la surveillance dans le cadre des amendements au Règlement sanitaire international (RSI), qui augmente considérablement la probabilité de confinements récurrents pour permettre la vaccination obligatoire, afin de forcer une utilisation massive et lucrative des vaccins. »

L’avocate néerlandaise Meike Terhorst a également critiqué le programme pilote, qualifiant le passeport vaccinal numérique de « menace directe pour notre liberté et également pour la souveraineté de tout État ».

« Tous nos pouvoirs sont remis entre les mains des globalistes, le groupe de banquiers et d’investisseurs », a déclaré Terhorst.

Catherine Austin Fitts, fondatrice et éditrice du Solari Report et ancienne secrétaire adjointe au logement et au développement urbain des États-Unis, a déclaré que les plans pour l’EVC représentent « une autre étape vers l’affirmation du contrôle du travail et des déplacements, avec pour objectif de contrôler les ressources et les actifs ».

Fitts a ajouté :

« L’objectif est le contrôle financier. Il n’y a aucun objectif légitime de santé publique. Les banquiers centraux se cachent derrière un discours de santé – les politiques comme le confinement sont un moyen de gérer l’inflation et la demande de ressources lorsque la politique monétaire est fortement inflationniste. »

Les experts ont également lié le déploiement de l’EVC aux avertissements des responsables gouvernementaux et de la santé concernant la « prochaine pandémie », potentiellement causée par la grippe aviaire ou une « Maladie X » encore inconnue.

Selon Fitts :

« De nombreuses mesures sont en cours pour se préparer à une pandémie de grippe aviaire. Le poulet est la source de protéines carnées la plus importante. Jusqu’à présent, en réponse aux allégations actuelles de grippe aviaire, des experts qui suivent ces allégations m’ont dit que 99 millions d’oiseaux ont été abattus aux États-Unis et 500 millions dans le monde. Des vaccins contre la grippe aviaire ont été expédiés en Europe. Une carte de vaccination peut être utilisée pour tenter de contraindre ou de forcer les gens à recevoir une autre injection inutile. »

Le journaliste scientifique français et auteur Xavier Bazin a déclaré à The Defender :

« Pour le moment, une carte de vaccination en Europe vise à garantir que la plupart des enfants reçoivent leur vaccination. » Cependant, il a affirmé qu’il pense que l’étape suivante sera de tenter de rendre obligatoire le vaccin contre la rougeole, les oreillons et la rubéole (ROR) dans toute l’Europe.

« Même s’ils ne réussissent pas avec le ROR, ce type de carte sera parfait lorsque la prochaine « pandémie » surviendra et qu’ils voudront rendre obligatoire un vaccin d’urgence, comme ils l’ont fait avec le COVID », a déclaré Bazin.

De même, Bell a déclaré :

« L’OMS et d’autres agences sont claires dans leur intention de lier le respect des directives sanitaires centralisées à la capacité des gens de mener leur vie quotidienne.

Bien que cela soit directement contraire aux conventions post-Seconde Guerre mondiale, y compris la Déclaration universelle des droits de l’homme et l’esprit de la Déclaration de Nuremberg, elles bénéficient du soutien de grandes agences internationales et des intérêts corporatifs qui se sont entremêlés avec elles au cours des deux dernières décennies. »

Les experts ont également souligné que les plans pour l’EVC étaient en préparation bien avant la pandémie de COVID-19.

« Le passeport vaccinal numérique est un moyen technique de contourner les libertés personnelles, comme le droit de refuser un vaccin », a déclaré Terhorst. « C’est un moyen de transformer des êtres humains libres en « esclaves ». Ce passeport vaccinal numérique a été planifié de nombreuses années à l’avance par les globalistes. »

Les plans pour la carte de vaccination de l’UE ont commencé en 2018

Le développement de l’EVC a commencé en 2018, selon des documents officiels de l’UE. Cette année-là, Gavi, l’Alliance pour les vaccins, a annoncé lors de la réunion annuelle du Forum économique mondial (WEF) qu’elle deviendrait la première organisation à but non lucratif internationale à s’associer au Centre pour la Quatrième Révolution Industrielle du WEF.

« À mon avis, l’EVC est liée au projet de Gavi de mêler identifiant numérique et preuve de vaccination », a déclaré Bazin.

En 2019, l’Alliance ID2020, en collaboration avec Gavi et le gouvernement du Bangladesh, a annoncé un nouveau programme d’identité numérique, pour lequel il a été annoncé plus tard qu’il visait « à fournir des identifiants numériques biométriques aux nourrissons lorsqu’ils reçoivent leurs vaccins de routine ».

La Fondation Bill & Melinda Gates est un partenaire de Gavi, qui, à son tour, collabore étroitement avec l’Alliance ID2020, qui a promu le développement de l’identité numérique.

Selon Vaccines Today, l’EVC est nécessaire parce que les maladies zoonotiques – celles transmises des animaux aux humains – « continuent de poser une menace significative à la santé mondiale ».

« Alors que l’Europe passe des mesures d’urgence à une gestion à long terme du COVID-19, il existe une opportunité cruciale de renforcer la résilience et d’accroître la préparation aux futures menaces sanitaires », rapporte Vaccines Today, citant l’EVC comme l’un de ces projets.

D’autres projets au niveau de l’UE en cours

D’autres projets au niveau de l’UE en cours, selon Vaccines Today, incluent « un système de décision clinique qui fournit des recommandations de vaccination, un outil de dépistage pour identifier et inviter les populations vulnérables, une notice électronique de produit (e-PIL) pour permettre le transfert de vaccins entre pays sans avoir à les reconditionner, et un outil de modélisation et de prévision pour évaluer l’impact des interventions de santé publique ».

Mais pour Bazin, ces efforts ont peu à voir avec la protection de la santé publique.

« Pour ceux qui pensent que la vaccination est une procédure médicale qui doit toujours rester un choix libre, la carte de vaccination européenne est vraiment inquiétante et devrait être opposée », a-t-il déclaré.

Article source : https://childrenshealthdefense.org/defender/five-countries-test-european-vaccination-card/?